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Culotte courte

L'hiver, en Mayenne, à cette époque (1960-1970), il faisait froid. Les garçons portaient la "culotte courte", de Pâques à la Toussaint , soit plus de 7 mois pendant lesquels les températures avoisinaient parfois le zéro degré, voire en dessous. Par grand froid, j'étais un des seuls enfants à ne pas porter le pantalon à l'école : je subissais parfois les railleries de mes camarades, qui se moquaient de mes cuisses rougies.
Mais la règle était la règle et ma mère n'y dérogeait pas : on ne sortait le pantalon qu'à partir de la Toussaint.

L'entrée en sixième marquait la fin de cette tradition, et je pouvais enfin porter un pantalon durant toute l'année scolaire. Le problème, c'est que, comme je grandissais trop vite et que je n'avais qu'un pantalon pour toute l'année, je me retrouvais avec un "pantacourt" au mois de juin : c'est très à la mode aujourd'hui, mais pas très "fashion" dans les années 70.

Commentaires

  • De Pâques à la Toussaint et avant la 6ème, dites-vous... C'est tout ? J'ai connu un autre régime.

    De mars à octobre, pour moi, c'étaient les vraies culottes courtes, qui laissaient la cuisse nue aux 2/3. Comme celles-ci : http://www.flickr.com/photos/54601916@N05/5644224820/lightbox/ et 0°C ou pas, je ne mettais, de toute façon, que ça en classe. Je m'y sentais très bien, je n'avais pas froid en cette tenue, contrairement à vous.

    Je les ai portées tout mon collège et le mettais encore sans honte à 15 ans. Quand on y est habitué, on a l'impression d'étouffer en pantalon.

    L'hiver, de novembre à février, c'était bermuda et grandes chaussettes.

    Entre 16 et 20 ans, les grands bermudas au-dessous du genou ou "pantacourt".

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